6-2-1427هـ
الأستاذ خالد بن حمد المالك المحترم
تحية طيبة،
لا أستطيع أن أخفي عنكم عمق تأثري العاطفي والثقافي بحفاوتكم الكريمة بتجربتي الشعرية المتواضعة. فليس من عاداتنا، نحن العرب، تكريم أحيائنا. لذلك سألت نفسي، وأنا أتصفح عدد مجلتكم الثقافية المكرَّس لي: هل مِتُّ ولم أنتبه؟ وسرعان ما انتشلتني من...
“بسم الله الرحمن الرحيم
إلى الأسرة الكريمة للشاعر الكبير شيركو بيكه س
تلقينا ببالغ الحزن والألم نبأ رحيل الشاعر الكبير المناضل شيركو بيكه س الذي شكل خسارة كبيرة للأدب والثقافة.
وبهذه المناسبة المؤلمة لنا جميعاً، ننقل لكم أحر تعازي ومواساة فخامة رئيس الجمهورية مام جلال الذي خص الفقيد الكبير...
كوتشيتي، 7 أيلول 1910
تلقَّيتُ نُسَخَ مجلتكم الرأي الهندي، فسررتُ بالغ السرور بقراءة كل ما يمت فيها بِصِلةٍ إلى اللاَّمقاومة[1]، وأود أن أشاطرك الخواطر التي ألهمتْني إياها هذه القراءة.
كلما تقدمتْ بي السن – ولاسيما الآن وأنا أشعر بدنوِّ الأجل – أزداد رغبةً في أن أقول للآخرين ما أستشعره بكلِّ...
30-31 octobre 1910
Une entrevue et, à plus forte raison, mon retour maintenant sont impossibles. Pour toi, ce serait comme tout le monde me le dit, préjudiciable au plus haut point, pour moi, ce serait affreux ; étant donné ta nervosité, ton irritation, ton état maladif, la situation serait...
En 1928
Ma chérie, ne sois pas triste. Si j'ai eu un choc pénible à découvrir que tu fumais en cachette, c'est surtout parce que je sais la force d'une habitude, même anodine. Or, celle du tabac ne l'est pas, surtout sur un être jeune, en voie d'épanouissement. Si je me suis gardée de...
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21 Octobre 1949
Cher M. Orwell,
C’était fort aimable à vous que de demander à vos éditeurs de m’envoyer un exemplaire de votre livre. Il est arrivé alors que j’étais plongé dans un travail nécessitant beaucoup de lectures et de recherches ; et, puisque mes problèmes de vues m’obligent à...
Ce mercredi [avril 1875].
Cher Monsieur,
J'ai eu hier, à mon retour de Normandie, une très agréable surprise en trouvant chez moi La Faute de l'Abbé Mouret que vous avez eu l'extrême amabilité de m'envoyer.
Les quelques mots écrits sur la première page m'ont fait le plus vif plaisir.
Je...
27 février 65.
Monsieur,
Nous venons vous dire cordialement et chaudement : merci, pour l'article dont vous avez honoré notre dernier livre (1).
Au milieu des haines, des inimitiés, des attaques, parmi tout ce que nous bravons et combattons : les dogmes littéraires, le statu quo du beau et...
Le 30 juin 1961
Mon cher Éditeur et ami,
Je crois qu'il va être temps de nous lier par un autre contrat, pour mon prochain roman RIGODON… dans les termes du précédent sauf la somme – 1 500 NF au lieu de 1 000 – sinon je loue, moi aussi, un tracteur et vais défoncer la NRF, et pars saboter tous...
Le 19 février 1820
Depuis deux jours, mon Adèle, j'ai lu cette lettre qui te donne encore plus de droits sur moi qu'elle ne m'en donne sur toi, depuis deux jours je médite ma réponse sans avoir pu parvenir à mettre en ordre mes idées. Tes plaintes, tes tourments, ta résignation généreuse m'ont...
Pauvre cher ami,
Je t'aime d'autant plus que tu deviens plus malheureux. Comme tu te tourmentes et comme tu t'affectes de la vie ! Car tout ce dont tu te plains, c'est la vie, elle n'a jamais été meilleure pour personne et dans aucun temps. On la sent plus ou moins, on la comprend plus ou...
20 novembre 1922
Cher Max,
Peut-être ne me relèverai-je plus cette fois ; il est probable qu'après ce mois de fièvre pulmonaire une pneumonie se déclarera ; et même le fait de l'écrire ne pourra l'empêcher, encore que cela ait quelque pouvoir.
Dans cette éventualité, voici donc ma dernière...
8 août, 1933
Mon petit chou,
Je pense beaucoup à toi, en train de faire ton devoir. Voudrais-tu me donner plus de détails sur tes leçons de français ? Ça me réjouit que tu sois heureuse – mais moi je n’ai jamais vraiment cru au bonheur. Je n’ai jamais cru au malheur non plus. Ce sont des...
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Si tu savais combien de superstitions tu me donnes. Dès que je travaille je mets à mon doigt le talisman, cet anneau sera à mon doigt pendant toutes mes heures de travail, je le mets au 1er doigt de la main gauche, avec lequel je tiens mon papier, en sorte que ta pensée m'étreint, tu es là...
10 mai 1950
Nelson, mon amour. Je veux vous écrire une lettre d’amour, ce dont je n’abuse pas, non plus que des télégrammes, car je sais que vous ne les aimez pas beaucoup. Mais je n’ai pas oublié quel ange vous avez été l’an dernier quand j’ai désiré aller à Amalfi : « Allons-y pour me faire...